C'est quelque chose qui va surprendre, mais comme vous êtes aussi nombreux que les genoux d'un unijambiste, je doute que cette révélation génère d'indisposants remous dans le monde réel : Mélenchon m'énerve.
Je souscris bien entendu toujours au fond du discours, jusque dans ses outrances (dénoncer partout l'oligarchie, jusqu'à la caricature). Mais la construction émergente de son personnage médiatique, s'enfermant progressivement dans ce détestable rôle de clown (pardon, on dit "bon client") qui plait d'autant plus aux médias qu'ils peuvent se gargariser de la forme du discours sans jamais se pencher sur son sens, ça me gonfle. Et ça me gonfle d'autant plus que ce n'est jamais complètement à son insu qu'on se retrouve à agiter ses grelots pour divertir les imbéciles.
Bref, le voir chez Drucker me désole, et je crains que cette "visibilité" dont il jouit nouvellement ne soit aussi éphémère qu'inutile pour sa démarche politique.
Et pourtant, chaque fois que le renoncement point et que je m'apprête à lui en vouloir VRAIMENT de son spectacle narcisso-gauchiste, il se débrouille systématiquement pour dire quelque chose de juste. Et la justesse est tellement rare en ces temps de communication politique où ne s'affrontent plus qu'hypocrisie et calcul contre hypocrisie et calcul, que je ne peux qu'y souscrire.
Je ne sais pas si je veux que Jean-Luc Mélenchon soit président de la République. Je sais en revanche que ce qu'il dit mériterait d'être écouté par tous, indépendamment des idéologies et convictions de chacun, et si possible au-delà de la simple forme de son discours.
Et cette écoute, je t'y enjoins, mon unique lecteur (même si t'es un bot), et je suis désolé de faire peser sur tes frêles épaules le poids d'un tel enthousiasme.
(bon et puis j'ai investi dans son bouquin, "Qu'ils s'en aillent tous", que je critiquerai certainement ici en essayant d'éviter les yeux de Chimène)
Je souscris bien entendu toujours au fond du discours, jusque dans ses outrances (dénoncer partout l'oligarchie, jusqu'à la caricature). Mais la construction émergente de son personnage médiatique, s'enfermant progressivement dans ce détestable rôle de clown (pardon, on dit "bon client") qui plait d'autant plus aux médias qu'ils peuvent se gargariser de la forme du discours sans jamais se pencher sur son sens, ça me gonfle. Et ça me gonfle d'autant plus que ce n'est jamais complètement à son insu qu'on se retrouve à agiter ses grelots pour divertir les imbéciles.
Bref, le voir chez Drucker me désole, et je crains que cette "visibilité" dont il jouit nouvellement ne soit aussi éphémère qu'inutile pour sa démarche politique.
Et pourtant, chaque fois que le renoncement point et que je m'apprête à lui en vouloir VRAIMENT de son spectacle narcisso-gauchiste, il se débrouille systématiquement pour dire quelque chose de juste. Et la justesse est tellement rare en ces temps de communication politique où ne s'affrontent plus qu'hypocrisie et calcul contre hypocrisie et calcul, que je ne peux qu'y souscrire.
Je ne sais pas si je veux que Jean-Luc Mélenchon soit président de la République. Je sais en revanche que ce qu'il dit mériterait d'être écouté par tous, indépendamment des idéologies et convictions de chacun, et si possible au-delà de la simple forme de son discours.
Et cette écoute, je t'y enjoins, mon unique lecteur (même si t'es un bot), et je suis désolé de faire peser sur tes frêles épaules le poids d'un tel enthousiasme.
(bon et puis j'ai investi dans son bouquin, "Qu'ils s'en aillent tous", que je critiquerai certainement ici en essayant d'éviter les yeux de Chimène)
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Regarde-toi dans une glace et fais comme elle : réfléchis.